LES RISQUES
Premier risque: l'infection:
Comme tout matériel intégré dans le corps humain, l’infection reste la complication en chirurgie orthopédique la plus grave. Cela provoque une perte de l’implant et oblige à une réintervention pour lavage et excision des tissus infectés.
En préopératoire, une scintigraphie au gadolinium est demandée à la recherche d’un foyer infectieux latent.
L’interrogatoire du patient à la consultation est important, ainsi que l’examen clinique du moignon
En post-opératoire, le suivi des patients est indispensable, notamment à la moindre alerte, que ce soit la douleur, un syndrome général infectieux, où des sécrétions anormales au niveau de « l’aboutment ».
Une radiographie et des examens complémentaires sont réalisés au moindre doute.
Le patient doit nettoyer la peau quotidiennement pour éviter l’accumulation de sécrétions.
Connaissant ce risque et ces conséquences tout doit être fait pour pouvoir éviter une telle complication, néanmoins, le risque existe et doit être bien connu et bien compris de la part du patient opéré
Deuxième risque : Les problèmes cicatriciels
Lors de la 2ème chirurgie, on peut rencontrer des difficultés de cicatrisation au niveau de la peau dans la zone d’abouchement de la pièce connectique. Cela peu ralentir la remise en charge de l’implant le temps de la cicatrisation.
Le suivi des patients est également indispensable pour vérifier le pansement jusqu’à cicatrisation complète.
Troisième risque : les complications mécaniques
- · Peu de descellement (non solidité de la pièce dans l’os) car le titane permet une intégration parfaite à l’os
- · Fracture ou torsion de la pièce connectique : la composition de l’alliage de la pièce est volontairement plus fragile que celle de l’implant intra-osseux. Elle absorbe les chocs en cas de chute, et peut éventuellement se tordre.
Son changement ne nécessite aucune anesthésie et se fait au bloc sans difficulté ni réouverture. Cela évite de fracturer la zone implantée en cas de traumatisme. - Fracture du fût diaphysaire au dessus de la zone implantée : cela revient à traiter une fracture d’un os long.